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La grisaille recommence,
La fumée d’elles s’élance.
La balançoire aimait le lent.
Il lui a fait prendre l’élan.
Le Canada sur nous s’étend.
Novembre souffle de ses vents.
Temps où ce soleil renonce,
Penser à ceux qui commencent.
Peines pour vous, chrysanthèmes,
La rue jonchée d’anathèmes.
Tant pleurés ces cimes d’hier.
Marcher dans ce cimetière.
Feuilles moribondes dansent.
L’hiver dédit sa romance.
L’ultime fruit tombe à terre.
On les cherche et ça atterre.
L’été tant cru se termine.
Place au loup et à l’hermine.
Et il était une fois celui,
Fin de ce rayon qui a luit.
Le soleil a plut mais la pluie.
Un homme marche dans l’ennui.
Arrive ce temps, la Toussaint.
Quand il est là, faut des coussins.
Une goutte de froid est là.
Ca sent la neige sous le drap.
Noël nous voit tous souriant.
Ca bouge près de l’arbre vivant.
Ce mois si détesté de moi.
Tu es nais dans ce mois, l’émoi.
Je l’aime car tu es ma vie.
Prisonnier de ton avis.
Tu as transformé ce mois, toi.
J’ai envie de toi sous ce toit.
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