Mon délice
Dans l’obscurité, allongés, les yeux fermés,
Je me rapproche de toi emprunte de désir
Je te serre contre moi et mon cœur approche le délire
Et m'accroche à tes lèvres pour mieux te respirer
Nous ne parlons plus, juste ce léger sourire
Nous cognons ensemble à la même chamade,
Ces enlacements furtifs, en recherche du plaisir,
Nos mains parcourant nos corps, ce faisant ressentir
Je découvre sur ton corps ce précieux chemin,
En évasion lente et découverte sans fin,
Franchissant tes monts, tes plaines et vallées,
Et boire jusqu'à la lie ta source si bien cachée,
Je te désire ma douce, te désire à corps entier
Ta plastique détendue, aux tendres arabesques
Je glisserai mes mains, afin de te les faire aimer,
Et t’entendre … que tu es à moi … Presque.