Te souviens-tu la toute première fois,
Te rappelles-tu de mes yeux ébahit
Par ton regard de feu, ta peau de soie
Le temps s’est arrêté le temps d’une brise
Les détails me reviennent, ils sont ancrés
Je me tenais là, assis sur un rocher
Dans un parc d’une époustouflante beauté
J’aimais m’y rendre lorsque rien n’allait
Il faisait nuit noire, et les arbres
De par leurs ombres impressionnantes
Reflétaient des yeux peinant à rester de marbre
La tristesse était là : accablante
Puis par un hasard remanié
Une demoiselle aux allures stupéfiantes
Me redressa : un ange aux joues colorées
Dans mon cœur, tu luisais d’une aura éblouissante
Douce providence que voici,
M’envoyer un être si magnifique
Pour qu'il soit le gardien de mon cœur meurtrit
Pour qu’enfin le tragique devienne romantique.