Ce noir, ce blanc et les carreaux
Sourient à leurs frères, ces barreaux.
Parfois, au loin j’entends les loups.
Je crois parfois devenir fou.
Je la vois belle comme dans un bal,
Au bout de cette diagonale.
Son regard balaie toutes mes peines.
Je la reconnais, c’est ma reine.
Je lui enlève sa couronne
Et nous ne formons qu’une personne.
Elle me transforme en cavalier.
Je veux gravir les escaliers
Et rire du haut de cette tour
Car mes bras, désormais l’entourent.
Je n’osais croire telle fusion.
Moi, le pion entre tous les pions,
Je crois par elle être le roi.
Fini pour moi tous ces effrois.