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Le manque d’un être est un mal qui se distille.
Lentement il fait son œuvre comme une simple piqure d’aiguille.
La douleur devient lancinante.
Elle efface tout ce qui n’est pas elle jusqu’à en être brûlante.
Ce désir de l’autre qu’on ne peut assouvir
Et ce manque nous possède jusqu’à l’obsession à nous ravir.
Je voudrai me battre mais mes poings s’ouvrent avec délice
Lorsqu’il daigne me toucher, quel merveilleux supplice
Succomber à ses baisers est le plus agréable des gouffres
Qu’il soit en moi et ne plus connaitre ces horribles affres
Est tout ce à quoi j’aspire et qui m’inspire.
Le manque me laissera-t-il un répit ?
Ou est ce que la mort sera celle qui saura de ce manque me libérer à vie ?
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