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De retour de nos vacances et de nos errances
Nous voilà enfin usés, fourbus et éreintés
Nous avons oublié le mot persévérance
Et ne portons plus espoir en notre destinée.
Celle qui trop longtemps a hanté nos pas
S’est évanouie, laissant notre cœur en atonie
Pas même des regrets…plus assez de force pour cela
Seul, reste la lassitude et cette langueur infinie.
Nous ne sommes pas non plus des âmes en peine
Nous avons eu notre lot d’aventures et péripéties
Seulement, nos ambitions sont restées vaines
Et nous n’avons plus ni la force ni l’envie.
Portons notre regard plus loin, ailleurs,
Sur les autres essences de notre vie,
Laissons de côté nos espoirs et leurs lueurs,
Réjouissons-nous en une simple compagnie.
Faisons le deuil de nos contes et légendes
Car hélas, ceux-ci resteront largement inachevés
Optons pour le plaisir lorsque le bonheur s’évade
N’en boudons pas les bribes que la vie nous a laissées.
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