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En cette froide aurore humide et troublée
Je m’évade dans les recoins de ma mémoire,
En revisite les salles comblées de félicité
Et celles que j’aménage au fil de mes déboires.
Certaines de ces portes s’ouvrent d’elles-mêmes
Et laissent jaillir leurs flots de pensées et souvenirs
L’une d’elles m’attire, sur la porte est inscrit « Poèmes »
Je m’y dirige, guidé par cette curiosité à assouvir.
Sur le pas de la porte, tremblant, je m’immobilise
Un doux parfum m’envahit et pénètre mes sens,
Pas tout à fait familière mais cette odeur me paralyse,
Elle reflète mon idéale et s’empare de mes espérances.
Je franchis le seuil, guidé par l’effluve odorante,
Vestibule sans mur à la blancheur immaculée
Qui recouvre et voile une forme évanescente.
Est-ce là que naissent mes poèmes improvisés ?
Je me perds dans mes doutes et mon incrédulité
Puis dans un ciel en renouveau, le soleil étale ses rayons
Et c’est une lumière d’ange qui vient L’illuminer,
A mes yeux se dévoile l’âme de cette Apparition.
Voici donc l’incarnation terrestre de ma Muse,
Celle par qui accouchent mes vers et mes proses
Ma Demoiselle aux Poèmes qui à mes yeux reste confuse,
Ma seule inspiration, la chrysalide de ma métamorphose.
Je comprends que je n’avais jamais écrit avant,
Elle a su faire jaillir mes inspirations délirantes
Et je n’ai plus de doutes quand à mes sentiments,
J’irais cueillir le cœur de ma Vénus resplendissante.
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