L’impasse des amants
On avait brisé nos chaînes
Et dans de très beaux décors
On se disait des « Je T’aime »
En se livrant cœurs et corps
On avait l’âme bohême
On croyait en ces serments
Que l’on dit perdant haleine
En cachant tous nos tourments
Nos deux corps, ombres furtives
Sur de jolis draps satins
S’en allaient à la dérive
En oubliant les demains
On rêvait d’un beau futur
D’un grand Amour libéré
D’une vie sans imposture
Au parfum de liberté
Mais un jour, femme cruelle
Tu as rejeté ce temps
M’oubliant, moi l’infidèle
Dans l’impasse des amants