Je t’aime…
Firmament magique d’une douce nuit d’été ou le vent du désert caresse de sa main ensablée son visage émerveillé
Ferveur de l’instant ou la pupille dilatée se repaît du spectacle de l’infini
Etoiles, ô fécondes étoiles, vous qui êtes les témoins du temps qui passe, de ces peuples inconnus que vous avez créés
Témoins des origines, de cette main mystérieuse qui a pétri…
Elle est là, qui me sourit, elle prend ma main et la pose sur son cœur, mon cœur étreint se soumet et l’admire
Elle rit de bon cœur, de mon embarras, de ma pudeur juvénile
Elle caresse doucement mes cheveux, comme une brise d’automne qui de son souffle fait onduler le cachemire
Elle se blottit contre moi et sur ma peau, enfin je la sens fébrile…
Douceur étrange, moment unique, si empreint de la violence des débuts angoissés et timides de l’amant encore ami
Senteurs sensuelles et enfantines tout a la fois, qui enivrent
Le chant des âmes errantes se mêle au rythme effréné des cœurs qui palpitent et réveille la rose endormie
Des lèvres qui s’effleurent et s’ouvrent comme les pages d’un livre…
Elle est là, qui me sourit, elle prend encore ma main et la pose sur son cœur, promesse de doux lendemains
Elle chante cette mélopée envoûtante qui m’emporte et me ravit
Elle caresse doucement mon âme, comme une brise d’automne qui de son souffle chasse les nuages éteints
Je me blottis contre elle et sur sa peau, la tendresse infinie…
Je t’aime…