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INSTANT
il y eu un instant si bref et si court;
Sans doute aussitôt terminé d’un clin d’œil,
Que rien ne distinguait, mais qui fut un écueil,
Me marquant à jamais, de nouveau chaque jours ;
De son sceau si sacré, son baiser de velours,
Qui surprenant mon cœur, mon être sur le seuil,
Le fit alors entrer et non sans qu’il le veuille
Dans ce lieu si magique, dont le nom est amour.
Ces sentiments si forts, jamais ne m’ont quittés,
Leur couleur, leur odeur, leur douce volupté,
Présent ma mémoire, dansant dans mon passé.
Heureux celui qui voit le doux éclat doré,
Dans les yeux si sublimes d’une femme adorée,
Si belle et si charmante, dans sa robe d’été.
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