Espérance conquise
J’ai pour moi chimère et soupir,
Une aura conduit d’un pas lent,
Puis je lance au cœur ce désir,
Dans un puits tout aussi glissant.
Ma vue abandonne et s’embrume,
La pensée est claire, irréelle,
De ton âme ardente où s’allume,
Ma vie est comblée ainsi belle.
Nos âmes lient d’une cadence,
Nos cœurs rythmés de l’unisson,
Au plaisir s’étend notre essence,
Vivant en enfants de raison.