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Effeuiller l’aube de ses baisers…
Aux failles d’obscurs silences
Accroissement de l’éloquence
Sous le sol des embaumés enivrés
L’âme mûrie de ses amours célébrés
L’automnal souffle d’un long soupir
Se grise sans vie lorsque le cœur empire
Gonfle de ses vaines espérances s’en tire…
Le front de l’esprit qui résonne en délire …
Rêver de déposer un baiser à l’aurore
Lorsque l’amour s’écoule de nos pores
Ressens tu l’immaculé sombrer de ses flancs
Et la nuit se froncer des crevasses d’antan…
Lorsque l’autre dépareille et oublie
La source astrale d’harmonie pâlie…
Laisse moi effeuiller l’aube de ses baisers
Et damner le silence meurtrier sans léser
J’ai sous ma peau l’irritable sensation
De toucher sans suinter cette passion
Qui demeure et fraternise mes paupières
Se givrant de l’heure et de prières…
Quand s’agenouille mon impuissance
Face à toi, qui tais ton mal de patience
Dans ces instants si forts de douleurs balisées
Je voudrai tellement effeuiller l’aube d’un baiser…
Morgan
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