poeme

Poème Dure réalité

11 connectés

Liens commerciaux:
@
Ecrit par Plume le 07/02/11 et lu par 1284 personnes. 2 personnes ont envoyé un coup de coeur pour ce poème
Ce texte est un poème amour et fait partie des style de poésie suivant : élégie .
Actions : ajouter aux favoris - coup de coeur

J'ai tant cherché à te comprendre
A savoir pourquoi tu ne restais jamais
Quand on avait du temps libre pour discuter
J'ai tant cherché à te surprendre
A savoir où tu allais quand tu partais
Mais sur le fait je me suis fais prendre
Et tu m'as dit d'arrêter de me méprendre
La vérité était toute autre d'après toi
Et je devais te croire sur parole
Déjà qu'à te suivre, tu as dû me croire folle
J'avais trop peur pour tenter quoique ce soit
Je tenais trop à ta silhouette athlétique
Et devant toi j'étais déjà trop pathétique
Un jour où notre professeur était absent
Tu t'en es allé comme à ton habitude
Je t'ai suivi, tu me l'as interdit pourtant
Mais ton peu de confiance en moi m'agassait tant
Dans ta cage d'escalier je suis tombée d'hébétude
En voyant une petite fille courir vers toi
Et joyeusement elle criait "Papa!"
Le coeur déchiré j'ai attendu l'arrivée de "maman"
Mais elle n'a jamais passé le pas de la porte
Et je n'ai endentu aucune femme dans l'appartement
Ta voix me parvenait pourtant elle n'était pas forte
Juste le son rauque  qui m'attirait toujours
Et j'écoutais la petite te transmettre son amour
Toi qui étais son superhéros préféré
Je ne me lassais pas d'entendre ta voix
Qui lui parlait avec tant de douceur et de tendresse
Elle résonnait en moi comme une caresse
Et même si je ne m'y attendais pas,
Je trouvais que tu faisais un père formidable
Si dans la bande j'avais sû qu'il y avait un père
Savoir qui c'était aurait été un vrai mystère
Je n'aurais pas pensé à toi et c'est remarquable
Car contairement à ce que j'ai pensé sur le coup
Tu t'en sortais merveilleusement bien je l'avoue
J'ai tenté de me faire une expression normale
Et j'ai sonné à ta porte après maintes hésitations
Tu as ouvert après un "vas dans ta chambre, j'arrive"
Et tu m'as vu, et si un regard pouvait être fatal,
Je n'aurais pas eu à supporter le silence tendu
Et par mes réflexions stupides et naives
La confiance que je croyais que tu ne m'accordais pas
A cause de ma témérité je l'ai perdue
J'ai ouvert la bouche pour parler mais tu m'as coupé
Tu m'as demandé si je savais, j'ai répliqué "de quoi?"
Rassuré par mon mensonge tu m'as dit de m'asseoir
En me désignant le canapé et t'es assis sur l'accoudoir
Je me suis tue, j'ai attendu sagement
Tu me demandais ce que je voulais presque normalement
Je suis restée silencieuse trop occupée
Je réfléchissais pour savoir quel prétexte utiliser
Mais je préférais plutôt la semi-vérité
Je t'ai donc dis que j'avais un secret à confier
Et seul toi pourrais m'en décharger
J'ai sentis ton regard me transpercer le dos
Mais je ne voulais pas me retourner trop tôt
Tu ne m'as pas proposé d'aller ailleurs
Pour que je puisse te dire ce que j'avais sur le coeur
Tu ne m'as pas dit "désolé je ne suis pas seul ici"
Le silence qui s'installait n'a pas été comblé
J'ai attendu de me sentir prête, je ne l'ai pas été
Alors j'ai rassemblé mon courage et me suis lancée
J'ai préféré commencer par te dire
Comment j'avais commencé à t'apprécier
Je ne voulais pas être directe et en souffrir
En jouant sur les mots je t'ai dit que je t'aimais
Mais tu n'étais pas dupe et le savais déjà
J'appréhendais ta réaction et ne m'attendais pas à ça
Je savais que j'allais me faire rejeter
Mais mes sentiments je ne pouvais plus supporter
Lentement j'ai relevé les yeux vers ton visage
Et emprisonnais mes larmes dans une cage
"Ecoute... Ce n'est pas contre toi tu m'attires
Mais j'ai une responsabilité auquelle je ne peux fuir
_Une responsabilité, Une? Tu n'es pas le seul!
_Arrête, écoute, je ne veux pas qu'on s'engueule,
J'ai...J'ai une fille qui a trois ans
_Et tu as la mère qui va venir à la fin des cours?
_Non, la mère...Est morte à l'accouchement..."
Je ne pouvais plus supporter ce silence lourd
Qui s'amplifiait après cette révélation fracassante
Et mes larmes ont coulées sur mes joues brûlantes
Je soufflais et continuais d'une voix cassante
"Tu sais que ce sont sur mes sentiments que tu joues
Chaque fois que tu es à mes côtés je t'aime
Oui je t'aime un peu plus, et te désires même
J'ai l'impression de voir ta silhouette partout
Chaque fois que tu me parles c'est une chanson
Chaque fois je crois que notre avenir nous partagerons
_Mais chaque fois je te ramène brutalement à la réalité"
je n'osais affronter son regard après tant de vérités
Mais je savais qu'incontestablement je l'aimais
Et mes larmes ne semblaient plus vouloir s'arrêter
J'ai quitté l'appartement sans bruits
Mais pas assez vite je ne me suis enfuie
Tu m'as rattrapé par le bras avant que je réagisse
Tu m'as retournée grâce à ce bras que tu tenais
Et trop vite pour que je comprenne, tes lèvres lisses
Se sont emparées des miennes dans un baiser passionné
Et brutalement se sont séparées, et j'ai recouvert
Mes esprits que ton embrassade avait volés
Et j'ai su que c'était un adieu, j'en ai souffert
J'ai lu dans tes yeux que j'avais brisé notre amitié...

 

Cliquez ici si vous trouvez que ce poème ne respecte pas les regles du site.
Ecrit par jacouline le 08/02/11
C'est bouleversant ce que tu as écrit..Garde l'espoir......

Copyright © 2006-2010 poème - Montage, Trucage, Retouche photo et jeux.
Tous droits réservés - Toute reproduction est strictement interdite sans autorisation.

Le forum de poésie
>> Discussions générales
>> Discussions sur la poésie
>> Discussions sur le site en général
>> Discussions sur les concours

>> Espace détente >> Poemes, poésie
Rejoindre le groupe facebook : Rejoindre le goupe facebook de creabar