Nous nous aimions
Nous étions heureux
Avec pour seule raison
De vivre notre passion a deux
Puis cette lettre m'est parvenue
Tu as beaucoup pleurée
Mais le moment était venu
Et mon pays m'a appelé
Je partis le cœur léger
Sachant que même la mort
Avec sa faux aiguisée
Ne pourrait que prendre mon corps
Car tu possède mon cœur
Qui ne bat que pour toi
Avec toi disparais le malheur
Ainsi que la tristesse et le froid
Les balles me frôlent et la guerre est là
Mais mon courage reste de fer
Car tu es sans cesse avec moi
Et je veux que de ton homme tu soit fière
Plus que quelques jours
Et j'irais te retrouver
Les canons tonnent toujours
Mais une de tes lettre est arrivée
Je la lis, la relis et la plie
Puis je prend ma besace
Fusil en main me rue sur l'ennemi
Et soudain arrive le coup de grâce
De ma main la lettre glisse
Mon souffle diminue
Et tes mots où tu me quittes
Dans mon esprit ne résonnent déjà plus