Destins…
Le foyer de l’Achevé au centre de rien
Se mit à vibrer exhortant dans le silence
La lumière à s'émanciper du bouillant sein
Brisant la soumission à l’obscure sentence
Et le temps naquit dans le tumulte primal
Du flot étincelant des natives secondes
Se déversant en furie dans le sidéral
Divine chevelure aux teintes rubicondes
Et la lumière parut sous le vent parfait
Crachant ses milles dragons affamés d’espaces
Alors qu’au sein du vide soudain pénétré
Se calmaient la chaleur des lucioles fugaces
Et la matière surgit, ballet tournoyant
De vapeurs virevoltantes et entrelacées
Préparant déjà les feux du noir firmament
Juvéniles étoiles aujourd’hui consumées…
Ses yeux tendrement se posent sur son visage
Une douce lumière la vêt de divin
Un instant d’éternité, emprunté au sage
Qui se souvient de sa quête au bout du chemin…
Et l’amour naquit dans le tumulte naissant
Du flot émouvant des natives sensations
Préparant déjà les feux du blanc firmament
Juvénile ardeur que le temps fera passion…