poeme

Poème Désillusion

32 connectés

Liens commerciaux:
@
Ecrit par Plume le 01/01/11 et lu par 1313 personnes.
Ce texte est un poème amour .
Actions : ajouter aux favoris - coup de coeur

Je me sentais inorexonablement attirée par lui.
De plus en plus je le voulais auprès de moi,
Chaque fois un peu plus fort, chaque jour, chaque nuit
Je ne rêvais que d'un avenir possible entre nous deux.
Mais je savais déjà que ce n'était pas réciproque et pourquoi,
Du moins il me semblait le savoir avant cet « adieu ».
Car je me suis fais une raison, j'ai renoncé à décrocher ton cœur,
Je me savais bien incapable de rendre ta vie meilleure.

Je t'ai demandé de partager un bout de ma vie,
Je t'ai demandé en connaissant d'avance ton refus
Mais au fond de moi un espoir ignoré a disparu
Quand dans ta réponse gênée je n'ai pas entendu « oui ».
Je te mettais dans l'embarras avec une telle question
Et je m'en excusais encore en renonçant à toi pour de bon.
Je ne pouvais ignorer, je ne pouvais oublier mon amour,
Ces sentiments si forts que j'éprouvais à ton égard pour toujours.

Tu me répondais par saccade un « non » gêné et hésitant,
Je te comprenais car j'avais vu que personne ne voulait de moi.
A ceci tu voulais protester mais je t'arrêtais vaguement.
Qui voudrais d'une fille telle que moi à ses côtés?
Je n'étais ni belle, ni intelligente ; qui dirait le contraire, surtout toi?
Tu niais ces faits, assurant que ce n'était pas ça qui te bloquait
Mais qu'est-ce qui pouvait être une limite à quelconque de tes agissements?
A côté de moi qui refoulais mes sentiments, tu étais libre comme le vent.

Je me sentais sale de t'envier toi et ta semi-liberté
Je m'en voulais de ne pas avoir pu garder le secret
Je me disais que mon silence aurait mieux valu,
Qu'il aurait mieux fallu que tu ignores mes sentiments.
Je me disais que ça aurait été mieux même si en moi tu avais lu.
Je me disais qu'il aurait mieux valu que de ma vie tu sois absent.
Je me disais que j'avais espéré naïvement un peu de clémence,
Je me disais que j'avais renié égoïstement une évidence.

Je dois me faire à l'idée que je ne suis pas faite pour être aimée,
Je dois me faire à l'idée que nos lèvres ne vont jamais se rencontrer,
Je dois me faire à l'idée que ton cœur est déjà prisé.
Je dois, je devrais, mais je suis et je ne peux.
Je suis comme je suis et personne ne m'accepte ainsi.
J'ai tout fait, tout fait pour qu'il me remarque un temps soit peu.
J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour plaire à ma vie,
Ce n'est pas ma vie qui doit me plaire car je suis le cœur insatisfait.

Je recherche encore mon chemin entre les autres si nombreux.
Je ne sais que parler de moi encore et toujours
Et tous mes regrets sur mes épaules n'en sont qu'un peu plus lourds.
T'es-tu déjà demandé si j'aurais pu te rendre heureux?
J'ai toujours laissé passer ma chance, jamais prête à affronter ma vie,
J'ai voulu prendre le destin par surprise en rassemblant mon courage
Mais la réalité s'est rappelée à moi et je suis sortie de mon mirage
Gravant en mémoire l'instant où tu m'as proposé que nous devenions amis...

 

 

 

Cliquez ici si vous trouvez que ce poème ne respecte pas les regles du site.
Pas encore de commentaires

Copyright © 2006-2010 poème - Montage, Trucage, Retouche photo et jeux.
Tous droits réservés - Toute reproduction est strictement interdite sans autorisation.

Le forum de poésie
>> Discussions générales
>> Discussions sur la poésie
>> Discussions sur le site en général
>> Discussions sur les concours

>> Espace détente >> Poemes, poésie
Rejoindre le groupe facebook : Rejoindre le goupe facebook de creabar