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Sur les lèvres comme un courant d’air
Capturer l’improbable danseur
Un drame qui te mène six pieds sous terre
Un drame à t’en arracher le cœur
Un corps en chute libre, étincelle
Murmure un appel
Le cœur en un brasier
Scarifié d’un baiser
Mes mains sont tendues, Impose moi les fers.
Sacrifié pour mon impuissance,
Les cris du torturé murmurent au silence
Sur mes poignets, comme un courant d’air.
J’ai moi-même sortit la lame
L’encre épanchée sur le corps
Le sang sur ton cœur coule comme une larme
Les yeux écarquillés, tu en es mort
Une pulsation sous les cicatrices
Ma faiblesse me saigne encore
Son goût sur les lèvres, tatouée sur mon corps
Destructrice
L’Anarchie est semée sur mon cœur
Qui se gorge du sang des mourants
Et s’embrasse à chaque mouvement
Comme une étoile qui se meurt
Echapper à la démence pour courir au supplice
Offrir sa gorge s’il reste du sang
Saisir le tourment, l’écraser doucement
Se faner et mourir, juste pour un caprice
T’entendre dans un courant d’air
Peindre ton visage de mon sang
Comme on peindrait une guerrière
D’un rouge ardent.
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