Le meuble est devenu timide.
Ses arabesques sont des rides.
Fines pellicules de poussière.
Des rires se détachent d’hier.
Une forêt et des souvenirs.
Epoque où il sentait la cire.
Je vois les fleurs et les abeilles.
Un chiffon mort dans la corbeille.
Il nous faut effacer le pire.
Toutes ces guerres ne sont que soupirs.
Enfin regardons le futur.
L’âme en paix, on enlève l’armure.
Nous bâtissons notre avenir.
Brise d’été douce est à venir.
Murmure, une douce musique.
Une feuille n’est plus là pudique.
Le vieux meuble est devenu arbre.
Inonde mes yeux d’un flot de larmes.
S’il te plaît ne le cassons pas.
Vers l’avenir faisons ce pas.
DEVISE : Penser à vivre et vivre pour penser