Deux petits dessous de soie
Abandonné tout près de moi
Et sous un effluve suave qui plane
Son corps nu comme une liane
La pénombre voilée la dessine
Sa peau d’albâtre est si fine
L’aube est encore loin
Et que les draps pour témoins
Ses tendres courbes se devinent
Sous la mince étoffe qui la couvre
Faisant d’elle, ombre de chine
Comme une fleur, elle s’ouvre
Commence un duel consenti
L’un attaché à l’autre
Tout les deux au ralentie
Perdus dans le parfum de l’autre
Ses mains autour de mon cou
De l’amour, on donne tout
À la fin de l’ébat on s’évanouies
Plus tard, une caresse, elle me sourit
DV