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Chaque fois que la nuit vient s'etendre sur les plaines
Je sors la rejoindre au loin, ainsi évincer mes peines.
Devenir moi, c'est ce que je ressent le soir,
Tout mes souvenirs reviennnent me voir.
Aussi beaux que sombres, mes souvenirs forment ma tombe.
Sans rire je ris, sans pleur je la quitte.
Aussi illusoire que cela puisse paraître,
Seul le soir éteint les paraîtres
Aussi illusoire que la vie de nuit,
Seuls les jours encombrent mes nuits.
Je m'entretient face à face avec la lune
Sans pour autant chuchoter"je m'assume".
Echoué au petit matin, mes rêves crèvent,
Comme la nuit se retire, sans trêve.
La journée m'éfface, moi je trépasse en attendant...
Que le temps vienne où la nuit refera face.
Aussi illusoire qu'un soir,
Je me suis endormis sans y croire.
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