Il est fascinant le matheux qui rit.
Bien avant certains il avait compris.
Il marche en chassant le néant, le rien.
Y égal A x + b : c’est bien.
Cette formule appartient à la magie.
Elle nargue la lueur de la bougie.
Elle attire les forts, les politiciens.
Je sens que la vie est belle, elle est bien.
Je relis dans ce livre notre histoire.
Tout près de toi je crois en la victoire.
Tu lèves tes jambes, j’aperçois le vé.
Ö oui empereur, je te dis ave.
Je frôle le paradis, là tout près.
Ton souffle me caresse ma canopée.
J’arrête le calcul, le temps de t’aimer.
Il reste le temps subtil d’un baiser.
Tu soustrais de ma vie le mot mourir.
J’additionne folie, joie, amour et rire.
J’ai calculé que tu serais à moi.
Le mathématicien est plein d’émoi.
Le temps coule et c’est devenu si simple.
Entre tes jambes je suis vivant et humble.