A Saby,
Ce soir mon corps ne se suffira pas seul. Viens !
Mon ventre se sent vide de toi. J’ai si faim.
Mon esprit le loup et ma chair l’agneau. J’aime.
Ton corps si doux de toutes tes richesses. Gemme.
Ah ! Ce soir ton sein ne sera pas pour l’enfant,
Tout en toi m’y oblige et rien ne m’en défend,
Déjà, mon doigt à ta peau vole sa tendresse,
Visite aussi ton ventre et glisse vers tes fesses.
Vite, vite, vitale envie, qui monte en toi,
Sans vouloir faire vie, s’abandonne à sa loi.
Douce, Douce, Doucement ton désir s’ajoute
Au mien. Ah ! Je te donne tout. Rien ne me coûte.
Ah ! Nos corps s’embrassent sans jamais s’arrêter.
Ah ! J’ai de nouveau tout ce que j’ai convoité.
Une nouvelle nuit tu vibres toute entière,
Une nouvelle nuit ? On croirait la première !
Fil2fer
Le 11/05/2011.