On croise parfois un regard
Qui vous cloue sur place
Pris au piège dans une nasse
Et cela jusqu’au soir
Y sentir des gestes perdues
D’une inconnue dans la rue
D’une main par égarement
Qui vous effleure par accident
D’un sourire gratuit et spontané
Qui vous met en pièce toute une journée
Mouvement si anodin mais révélateur
De quelqu’un à la recherche d’un cœur
Il est parfois dur de l’avouer
L’amour est nu comme la vérité
Tout a l’intérieur, juste bloqué
Il faut juste le délivrer
Sinon il va se consumer
Comme cette flamme sans fumée
Qui n’a aucune raison d’existé
Si elle n’a rien n’a éclairé
A ces cœurs qu’elle illumine
De ses bras rassemblés
Et par de la, elle ranime
Ce sentiment qu’on croyait oublier
DV