Larmes solitaires
A force de poser ton cœur en balançoire
Tes amours sont tombées du côté dérisoire
Tu voulais tant crier ton envie de tendresse
Mais elle fut murmurée comme un jour de confesse
Tu voulais tout et tout sans penser à demain
Mais l’amour un peu fou a perdu ton chemin
A force de céder tu as jeté de rage
Dans le grand feu sacré tes pensées bien trop sages
Et le temps en rosaire a changé tes espoirs
En larmes solitaires qui coulent encore le soir
Tu voulais tant et tant en rêvant de demain
Mais l’amour sacripant s’égara en chemin
A force de vouloir de tes premiers émois
Retrouver en heurtoir son image et sa voix
L’Adam ressuscité fera renaître un jour
Dans ton cœur en apnée, le souffle de l’amour
Tu auras tant et tant, tu auras tout et tout
S’endormira le temps du parfum guilledou