Quand j’ai travaillé en halte garderie
Je me suis occupé d’un garçon handicapé
Me voyant s’intéresser à lui
Ce bonhomme, à moi, c’est attaché
Plus j’étais avec lui
Plus son handicape disparaissait
J’en oubliais sa maladie
Par son intelligence, si développé
Je me rappelle encore ce jour
Quand il voulait jouer sur le toboggan
Que je portais son corps si lourd
Ce petit enfant de 8 ans
Qui ne pouvait pas bien marcher
Par son handicape moteur et mental
Car il avait du mal à se déplacer
Mais il avait toujours le moral
Et tous les matins, quand on se voyaient
C’Était moi, qu’il voulait à tout prix
Il savait bien, que c’était sur moi qu’il pouvait compter
Je n’étais pas juste un stagiaire, mais son véritable ami
Quand le stage était fini
Inconsciemment j’ai du le quitter
Nous étions de drôle d’ami
Mais je savais bien qu’un jour tout devait s’arrêter
10 ans on suivi
Sans aucun signe de vie
Dans une fête foraine, me promenant avec des amies
J’ai entendu « joseph » criait par un enfant
En me retournant et en me demandant: « c’est qui? »
Je vis au loin, mon ami Florian
Apres 10 ans, il ne m’a pas oublié
Juste ses parents se demandaient qui j’étais
Je ne sais pas quel âge il a aujourd’hui
Mais je sais qu’au fond de moi, qu’il restera mon ami
Pour la vie
C’est pas parce que cette enfant est handicapés,
qu’il n’est pas comme nous
Il l’est peut être physiquement
Mais moralement c’est un être très intelligent
poésie ecrite le 21/12/2011 19H46
PAR joseph leni blain